Le nombre de femmes candidates aussi bien qu’élues lors des élections professionnelles est en hausse entre les cycles électoraux 2013-2016 et 2017-2020.
L’introduction des nouvelles instances de représentation du personnel prévues dans le secteur privé par les ordonnances de 2017 visant à renforcer le dialogue social s’accompagne d’une baisse globale du nombre d’élus, notamment dans les grandes entreprises. Néanmoins, le nombre de femmes candidates aussi bien qu’élues lors des élections professionnelles est en hausse entre les cycles électoraux 2013-2016 et 2017-2020. Leurs proportions parmi les candidats et les élus augmentent de façon plus marquée qu’entre les cycles 2009-2012 et 2013-2016. À l’issue du cycle 2017-2020, elles sont même légèrement supérieures en moyenne à la proportion de femmes parmi les salariés.
La féminisation des candidats et des élus s’observe dans chaque grand secteur d’activité du privé. Elle est effective dans tous les collèges électoraux, particulièrement dans celui des ingénieurs et cadres, où elle relève en partie d’un phénomène de rattrapage. De même, cette tendance s’exprime quelle que soit l’étiquette syndicale. Les proportions de femmes parmi les candidats et les élus restent moindres aux premiers tours des élections qu’aux seconds ; les écarts s’atténuent toutefois entre les deux derniers cycles électoraux.